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Les appareils à propulsion mixte
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V. Les essais du FR-1
Translate : in English in Spanish in German Création/Mise à jour : 02/05/2003
I. Origine
II. Le Ryan FR-1 Fireball
III. Description du Ryan FR-1
IV. Description -Suite-
V. Les essais du FR-1
VI. La courte carrière du FR-1
VII. Le Curtiss XF15C
VIII. Le Convair XP-81
IX. Les Ryan FR-2/3/4, XF2R-1 et XF2R-2
X. Le Breguet Br-960 Vultur
XI. Description du Br-960
XII. Le Dornier Do-435
XIII. Tableau comparatif

 

 

Gray et ses pilotes de chasse étaient confiant dans le fait que le "Fireball" se révélerait bon avion de combat, et avaient la certitude qu'il faisait une plate-forme de tir très stable. En avril 1945, la flottille emmena ses avions à Twenty-Nine Palms pour une campagne de tir d'un mois. Deux pilotes parvinrent à un point du record de tir de la Côte Ouest. Malgré deux accidents mortels en juin, la VF-66 continua de se préparer pour un déploiement prochain. La capitulation japonaise, à la mi-août, mit fin au programme accéléré de mise en service. A l'époque, 66 FR-1 avaient été achevés, et la Navy annula aussitôt les commandes des 634 avions restants.

En octobre 1945, la VF-66 fut dissoute. Les "Fireball" et le personnel furent transférés à la VF-41 dont John Gray prit le commandement. L'évaluation du nouveau chasseur fut poursuivie, et, en novembre, l'unité embarqua 15 pilotes et huit FR-1 sur le Wake Island pour leur qualification sur porte-avions. Pour la première fois, une unité complète de "Fireball" partait à la mer. En six jours, 89 appontages furent réussis et tous les pilotes sauf un furent qualifiés.

L'incident le plus notable de l'entraînement se produisit le 6 novembre, lorsque, peu après son envol, l'Enseigne J. C. "Jake" West constata que le moteur à pistons de son FR-1 perdait de la puissance rapidement. Il lança son réacteur et revint grâce à lui vers le porte-avions. Amené trop vite, le "Fireball" attrapa le brin n° 6 (le dernier) et s'arrêta dans la barrière. Sans l'avoir voulu, et bien malgré lui, West venait d'accomplir le premier appontage "100 %" à réaction. La technique de l'appontage en poussant le manche avant le toucher des roues, réduisit les accidents de "Fireball". Néanmoins, le problème subsistait. Normalement, les dégâts pouvaient être réparés à bord du porte-avions, en alourdissant la charge de travail des mécaniciens. L'ingénieur W. T. Immenschuh, attaché au programme du Ryan FR-1 expliqua ainsi le problème :

"Les opérations continues (du FR-1 ) amenèrent trois types de défaillances. Les atterrissages très durs - fréquents avec les nouveaux pilotes - brisaient les rayons de la roulette de nez ; l'axe des roues des atterrisseurs principaux fléchissait et pouvait, parfois, rester déformé ce qui faisait frotter la jante contre le fût de l'amortisseur. La tendance de l'avion à retomber sur son patin arrière, en fin de course après l'accrochage du brin, provoqua des criques dans le revêtement et la pointe arrière, autour du patin. "

Sources :

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