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Le Douglas XA2D-1 Skyshark
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II. Histoire
Translate : in English in Spanish in German Création/Mise à jour : 21/09/2001
I. Origine
II. Histoire
III. Caractéristiques
IV. Les essais en vol
V. Les essais en vol -Suite-
VI. L'abandon du Skyshark
ANNEXE : Le North American XA2J-1
ANNEXE : Le Convair XP5Y-1
ANNEXE : Le Republic XF-84 H

 

 

Avant cette décision de la Navy, cependant, les ingénieurs de Douglas n'avaient pas été en reste. Ils avaient vu aussi les possibilités des turbopropulseurs et avaient fait des études de Skyraider avec un turbopropulseur General Electric TG-100.

Les difficultés avec le moteur ont forcé l'abandon du projet mais les ingénieurs de Douglas étaient décidés à construire leur propre turbopropulseur pour le Skyraider en assemblant divers composants. Des études de projet ont été réalisées pour l'installation de deux turboréacteurs Westinghouse 24C côte à côte, l’échappement de tuyère entraînant une turbine qui, à son tour, actionnait un doublet d’hélices contra-rotatives.

Avec les problèmes de développement pour un tel agencement, l'équipe de conception de Douglas s'est ensuite tourné vers une installation côte à côte des deux turboréacteurs Westinghouse 24C sans turbine ayant pour résultat une version à réaction pure du grand avion d'attaque. Différentes entrées d'air ont été envisagées dans le nez avec les tuyères au-dessous de l'aile. Cet agencement donnait à l'avion une bonne vitesse mais ne résolvait pas les problèmes de consommation et rayon d’action.

 

 

C'était à ce moment que le projet de Douglas et ceux de la Navy d’équiper un avion tactique du nouveau turbopropulseur Allison T-40 ont fusionnés dans un projet commun. Le résultat fut le Douglas Skyshark.

Il y a seulement deux voies pour augmenter les performances d'un avion : réduire sa traînée ou augmenter sa puissance. Douglas a suivi les deux voies pour le Skyshark. L'épaisseur de l'aile de 17 % sur le Skyraider a été réduite à 12 % sur le nouveau modèle ce qui réduit la traînée mais aussi retarde le début des difficultés de compressibilité.

D'autre part, la puissance était plus que doublée : de 2500 chevaux pour le Wright R-3350-24W à 5500 chevaux pour le turbopropulseur Allison XT-40-A-2. Pour des raisons d'équilibrage, cette version du Allison T-40 (turbomoteur également utilisé sur le North American XA2J-1, le Republic XF-84 H, le Convair XP5Y-1, le Convair XFY-1, le Lockheed XFV-1 et le Hiller X-18) était équipée d'un arbre de transmission court.

La turbine XT-40 du Skyshark composée de deux turbines XT-38 accouplées par un réducteur

Mais le travail de conception s'est avéré être beaucoup plus compliqué qu’un simple échange de moteur. Pendant que la conception progressait, la cellule du Skyraider devenait inutilisable en raison de l'augmentation énorme de la puissance et de la nécessité de renforcer la cellule.

George Jansen et le Skyshark à Edwards AFB en 1950

Sources :

Néant

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