Retour vers la page Accueil
Le British Aerospace TSR.2
Page précédente
Page suivante
IV. TSR.2 vs TFX
Translate : in English in Spanish in German Création/Mise à jour : 09/10/2003
I. Origine
II. Problèmes budgétaires
III. Développement du TSR.2
IV. TSR.2 vs TFX
V. Description
VI. Les essais en vol
VII. Abandon
VIII. ANNEXE : l'Avro 730

 

Le TRS.2

 

En juin les évaluations de coûts passent à 197-222 millions mais une commande est passée pour onze TSR.2 de pré-production pour renforcer la série des neuf avions de développement. Un autre évènement important était la visite d’une délégation australienne dans le cadre du besoin de la RAAF pour 24 avions d’attaque (La RAAF choisira et recevra plus tard des F-111 pour ce besoin).

En décembre 1963 le programme TSR.2 est discuté par la Chambre des Communes. La presse notait ironiquement qu'il y avait des rumeurs d'annulation et des démentis officiels assez laborieux. Il y avait également des questions au sujet du rôle stratégique du TSR.2 en raison de l’abandon de ce rôle à la Royal Navy et à ses missiles Polaris. Dans sa réponse le MoD a souligné que le rôle stratégique du TSR.2 était seulement une option pas la raison de son existence.

Le TRS.2

En 1964, les mêmes problèmes récurrents ont continué d’accabler le programme : Coûts croissants, glissement des calendriers, et désaccords entre les fonctionnaires du gouvernement et la direction de BAC. Il était maintenant évident que la RAF, le MoA et le MoD n’avaient plus confiance dans la gestion de BAC. Le TSR.2 n'avait toujours pas volé en juillet 1964, mais les estimations de coûts étaient maintenant à 240 millions, avec un prix unitaire de 2,3 à 2,8 millions.

En octobre 1964, un gouvernement travailliste revient au pouvoir. Il voulait ramener le budget de la défense à 2000 millions pour l’année 1969/1970. Et comme le TSR.2 était le contrat de développement le plus cher, c'était une cible logique. Les coûts de R&D étaient maintenant estimés à 272 millions, et les coûts de production de 158 à 469 millions. Ceci a provoqué un autre examen du programme TSR.2, et un certain nombre d’appareils étrangers ont été envisagés comme remplaçant éventuel, y compris le TFX Américain (voir l’histoire du Grumman/General Dynamics F-111B), plus tard General Dynamics F-111 après sa sélection pour ce programme.

Cependant le projet TFX était aussi en difficulté , et une équipe du ministère Britannique envoyée à Washington a signalé que "il y a des raisons de croire qu'il y a des difficultés au sujet des masses et coûts croissant." Néanmoins, le ministère a estimé que 158 TFX pourrait être achetés pour 332 millions de Livres. Plusieurs moyens de réduire les coûts ont été également examinés, et une proposition pour négocier un accord sur un contrat de prix fixe à été approuvé en mars 1965.

Le TRS.2

 

Le TRS.2

 

En attendant, le ministère décide de mettre à jour les caractéristiques du TSR.2 en prenant en compte des résultats du premier vol. Le 15 janvier 1965, le secrétaire d'état pour la défense exprime pour la première fois son opinion que le TSR.2 devrait être annulé, ainsi que le Hawker P.1154 (voir histoire du P.1154) et le HS681. Le TFX serait meilleur marché, bien qu'on l'ait admis que les coûts pourraient monter car cet avion était en début de développement.

A la fin janvier, la décision est reportée jusqu'à ce qu’une comparaison plus étroite du TFX et le TSR.2 ait été réalisé. Le Premier ministre annonce cette décision à la Chambre des Communes début février. La décision finale a été prise lors de deux réunions de gouvernement en avril. Une option pour le F-111A est prise mais sera plus tard annulé parce que le gouvernement ne voulait pas être "aux mains des Américains". Les Etats-Unis étaient disposés à vendre le F-111 à un prix unitaire de 2,125 millions de livre pour les dix premiers et 2,32 millions pour les avions postérieurs.

Le TRS.2

Le 6 avril 1965, le premier ministre, Harold Wilson, annonce l'annulation du TSR.2 à la Chambre des Communes. Le secrétaire d'état pour la défense, Denis Healey, explique que le gouvernement avait du prendre cette décision parce que le coût du programme TSR.2 devenait "un fardeau intolérable", au total 750 millions pour une production de 150 appareils soit un prix unitaire de 5 millions, plus de deux fois le prix du F-111 A.

De plus, Healey annonce à la Chambre des Communes l'intention du gouvernement de réduire les commandes d'avion de frappe nucléaire pour la RAF et la possibilité d’annuler purement et simplement ces commandes. Healey admet que ceci se produira seulement si la Grande-Bretagne décide de retirer ses forces du Moyen-Orient et d'Asie. Il mentionne également que le gouvernement a décidé d’acheter le General Dynamics F-111A, et ceci pour seulement la moitié du prix du programme TSR.2. A ce moment, BAC avait reçu 125 millions de contrat pour le développement du TSR.2, et qu’environ 70 millions restait à payer.

Le TSR.2 en fin de construction

Sources :

TSR-2 par David Hastings (le meilleur site sur le TSR-2)
BAC TSR.2 par J. Baugher
British Aerospace Corporation TSR-2 du site Thunder & ligthning
BAC TSR-2 du site UNREAL AIRCRAFT
BAC TSR-2 (liste d'évènements)
BAC TSR-2
TSR-2: The Plane That Barely Flew

Page précédente

Le British Aerospace TSR.2

Page suivante