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Le British Aerospace TSR.2
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II. Problèmes budgétaires
Translate : in English in Spanish in German Création/Mise à jour : 09/10/2003
I. Origine
II. Problèmes budgétaires
III. Développement du TSR.2
IV. TSR.2 vs TFX
V. Description
VI. Les essais en vol
VII. Abandon
VIII. ANNEXE : l'Avro 730

 

Le TRS.2

 

Evidemment, il y avait une crainte que l'adoption du NA.39 comme palliatif mènerait à l'abandon du GOR.339. Par contre, la Royal Navy approuvait l’idée que la RAF adopte un dérivé de son NA.39, parce que ceci réduirait les coûts. Le 17 juin 1958, le Deputy Chief du ministère de l’air défend l'OR.339 au sein du Defence Research Policy Committee (DRPC). A. Tuddle arguait du fait que l'OR.339 était essentiel pour l'industrie aéronautique, pour la position du Royaume-Unis dans l'Otan, ainsi que pour la RAF et la Navy (?). Il ajoutait que ce serait probablement le dernier avion de combat développé en Angleterre. Cet avis était probablement basé sur le calamiteux livre blanc de défense 1957 qui décrétait l’abandon des avions en faveur des missiles. Le GOR.339 était la seule exception à cette règle.

Le TRS.2

Selon Tuddle, le développement de l’OR.339 coûterait 35 millions, et il serait prêt en 1965. Le représentant de la Navy considérait ces prévisions comme trop optimistes, et le NA.39 était encore préconisé pour assurer l’intérim entre le Canberra et l’OR.339. Le 10 septembre 1958, le ministre de la défense autorise la production du NA.39. De son coté, la RAF commence à faire pression sur le ministre, H. Watkinson, pour lancer l'OR.339.

Mais à ce moment, les coûts de développement estimés étaient de 70 millions de Livres, deux fois la quantité mentionnée en juin. Ainsi quand le ministère demande au trésor d’attribuer 62 millions au programme, avec une option sur 15 à 25 millions supplémentaires, ceci a provoqué une réaction virulente. La réponse du trésor s'est traduit par une accusation à peine voilée selon laquelle la RAF avait délibérément sous-estimé les coûts pour sauvegarder le programme, et suggérait d’examiner à nouveau l'option NA.39. Le trésor se plaignait également que le MoD demande des gros budgets, alors qu'il n'était pas lui-même convaincu du besoin pour l’OR.339.

Le TRS.2

 

Le TRS.2

 

En janvier 1959, un rapport de presse utilise pour la première fois le nom TSR.2. L'acronyme TSR signifiait Tactical Strike/Reconnaissance, bien que le premier document l'ait décrit comme Tactical Support/Reconnaissance. Le TSR.1 était censé être le Canberra. Les spécifications OR.339 ont été mises à jour et sont devenues les spécifications OR.343. Le ministère exigeait qu'un escadron soit entièrement formé à la fin de 1965. Ainsi commença le long combat de la RAF contre les retards du programme TSR.2.

L’objectif de 1965 pouvait être atteint si aucun changement n'était apporté aux caractéristiques pendant le développement et en fournissant un effort industriel très important. Il y avait des inquiétudes au sujet des coûts très élevés, et le 7 mars les responsables de la RAF ont été invités à examiner le besoin pour le TSR.2. Ils ont remis un rapport en mai. Lors d'une réunion ultérieure, le ministre de la défense a mentionné qu'il y avait deux solutions aux problèmes de coût.

Martin RB-57, une version américanisé du Canberra

La première était de vendre le TSR.2 à l'US Air Force qui avait déjà l'intention d’essayer l’appareil. C'était un espoir raisonnable, puisque l'US Air Force avait une version du Canberra en service, le Martin B-57. L'autre option donnait au TSR.2 un rôle stratégique en l'équipant d'un missile de croisière. Cette option ne réduisait pas le coût, mais elle rendait le TSR.2 plus indispensable et justifiait mieux la dépense.

La suggestion du ministre que ce missile pourrait être une arme de la classe du Bullpup montrait son manque de connaissances techniques. Les missiles US Bullpup avaient une portée d’environ 10 km seulement et le Blue Steel, le missile des bombardiers stratégique, était beaucoup trop grand. Le développement d'un nouveau missile de croisière pour le TSR.2 fut donc mis à l'étude.

Le TRS.2

Sources :

TSR-2 par David Hastings (le meilleur site sur le TSR-2)
BAC TSR.2 par J. Baugher
British Aerospace Corporation TSR-2 du site Thunder & ligthning
BAC TSR-2 du site UNREAL AIRCRAFT
BAC TSR-2 (liste d'évènements)
BAC TSR-2
TSR-2: The Plane That Barely Flew

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