Après l'abandon du RSR (et de son successeur R-020), Tsybin et le TSAGI ont proposé divers projets dérivés du RSR. Les aérodynamiciens de cet établissement était convaincu que cet avion supersonique devait avoir des ailes avec un profil trapézoïdal au lieu d'un profil en flèche traditionnel.

Comme ce type d'aile nécessitait un une très longue distance de décollage, ils proposaient d'ajouter des extensions d'ailes au-delà des nacelles moteur, portant l'envergure à 14,5 mètres, mais exigeant une totale redéfinition de l'appareil qui fut rapidement abandonné.

Un autre concept s'appui sur l'impressionnant A-57, proposé en 1957 par R L Bartini. L'A-57 devait être propulsé par cinq turboréacteurs Kuznetsov NK-10, de 25 000 kgp de poussée chacun. Cet appareil de 320 tonnes, d'une longueur de 69,5 mètres et d'une surface alaire de 755 m2, devait être pouvoir décoller et atterrir sur l'eau pour la flexibilité opérationnelle et pour éviter d'utiliser des terrains d'aviation vulnérables (bien qu'il avait également des skis pour atterrir conventionnellement au besoin).

L'A-57 aurait, dans cette version, servi d'avion porteur pour un dérivé de reconnaissance du RSR. Ensemble, ils auraient eu un rayon d'action de 5 000 kilomètres, le véhicule de reconnaissance utilisant son carburant seulement sur le vol de retour.

Le Tsybin RGSP, datant également de 1957 était une proposition d'hydravion à réaction avec des moteurs déplacés au-dessus des ailes pour éviter l'ingestion d'eau et avec des réservoirs externes fixés sur les saumons d'aile et servant de corps de flottabilité. Cette version n'était pas été équipée pour des atterrissages sur terrain d'aviation.

Sources :

Avions Tsybin
Russian Aviation Museum